jourdan-vazemsky
instantanés d’encre
Tout a changé. Le regard s’adapte, vite, s’ouvre. Impossible de regarder comme avant, de se laisser porter par un paysage, au gré du vent, dans les hautes herbes, les courbes vallonnées, s’emballer dans la quiétude d’un troupeau paissant, apaisant.
Une rivière coule, un sous-bois s’étonne.
Une corneille s’envole.
Dessins au crayon bic de Louis Jourdan, made in Berry. Le texte de dimitri vazemsky s’amuse à tenter d’attraper le silence du paysage. Si faire se peut…
Le silence, dit, perd illico sa nature première dans le bruissement des mots…
Tant de libertés écrites
fils barbelés
sur le silence du paysage.